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LA LIBRE CIRCULATION DES PERSONNES ET DES BIENS DANS LE PAYS.

La crise qu’a traversée la République Centrafricaine a également  divisé plusieurs communautés les unes contre les autres, à titre d’ exemple il était difficile pour la communauté musulmane qui vivait dans le 3ème arrondissement de Bangui de circuler dans d’autres arrondissent de même pour les chrétiens de circuler également dans le 3ème ce fut le cas dans certaine ville de nos provinces, les groupes armes qui étaient rependus sur tout le territoire irriguaient des barrières illégales et rançonnaient la population les taxes impôts et autres étaient versés à ses différents  groupes armés, ils commettaient des infractions de tous genre ce qui poussaient la population soit à quitter le pays et trouver refuge dans des Etats voisins d’autres se sont regroupés sur des sites de fortunes communément appelé « LEDGER » ce sont les tristes réalités que le  pays a connu.

Le 6 février 2019, avec la signature de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA) entre le gouvernement et ses quatorze (14) groupes armés, initié par le Président de la République son Excellence le professeur Faustin Archange TOUADERA, les groupes armées ont décidé  selon l’article 5 h de ne pas «  obstruer la libre circulation des personnes et des biens et ne pas entraver l’acheminement de l’aide humanitaire par les agences et organismes humanitaires sur toute l’étendue du territoire national. »  Ce qui a favorisé progressivement le retour des cadres et agents de l’Etat dans leur zone de juridiction respective pour consolider la restauration de l’autorité de l’Etat.

Maintenant, l’Etat, les Organisations Non Gouvernementales et autres organismes internationaux apportent de l’aide nécessaire aux personnes sinistrées par la crise sur toute l’étendue du territoire national. Les cas de braquages, de pillages, et les actes de vandalismes sur les structures Etatiques et privées, comme les écoles, les hôpitaux, les lieux de cultes et les bureaux des ONG n’existent plus, sauf des cas isolés perpétrés par les éléments de la CPC, aujourd’hui certains bureaux des humanitaires qui étaient fermés dans certaine ville des provinces à cause de l’insécurité ont repris les activités.     

Il convient de rappeler que malgré le retrait de certains groupes armés de l’Accord, le Gouvernement, les autres groupes armés fidèle à l’Accord et la communauté internationale tous reconnaissent que l’APPR-RCA, reste et demeure le seul cadre de dialogue permanent entre le Gouvernement et les groupes armées pour une paix durable en République Centrafricaine.

Source APPR-RCA /

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