Skip to content Skip to left sidebar Skip to footer

Deuxième anniversaire de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine

L’Union africaine (UA), la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et l’Organisation des Nations Unies (ONU), Garants et Facilitateur de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine, se réjouissent des rencontres tenues à Bangui en janvier 2020 entre le Président de la République centrafricaine (RCA), Faustin Archange TOUADERA, et les quatre (04) anciens Chefs d’Etat, à savoir M. Michel DJOTODIA, Mme Catherine SAMBA-PANZA, M. François BOZIZE YANGOUVONDA, et Alexandre NGUENDET, qui s’inscrivent dans la dynamique de la paix et la réconciliation en RCA. Elles saluent la politique de main tendue du Président TOUADERA et relèvent les efforts déployés par le Gouvernement au respect de ses engagements contenus dans l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA, signé à Bangui le 6 février 2019.

Paraphé à Khartoum au Soudan et signé à Bangui, le 6 février 2019, l’accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA (APPR-RCA) prévoit d’une part un gouvernement  inclusif, la dissolution des groupes armés, la réinsertion de leur membre dans les corps en uniforme et la vie civile, d’autre part, le désarmement des forces négatives. Mais depuis sa signature le 6 février 2019,les Nations unies n’ont cessé de documenter des cas de violation,  et les principaux auteurs sont  des groupes armés.

Le deuxième anniversaire de la signature de l’APPR-RCA a permis de jeter un regard rétrospectif afin de mesurer les avancées réalisées et d’apprécier les méthodes et les actes posés par les parties prenantes et aussi de comptabiliser les manquements en vue d’un réajustement conséquent ou des nouvelles orientations.

Le Chef de l’Etat a relevé qu’un an après la signature de l’APPR en Centrafrique, les mauvaises habitudes persistent encore, les violences contre les civils et les ONG, les taxations illégales, les barrières non démantelées et l’occupation des bâtiments administratifs et sites miniers continuent.

Selon lui, les signataires de l’accord qui continueraient de commettre des actes de violences contre les populations civiles, le personnel des Nations Unies et les travailleurs humanitaires seront tenus de responsables et répondront de leurs actes devant la justice.

Le Président Faustin Archange Touadéra a interpellé les garants et les facilitateurs, sur ce que après un an de la signature de l’accord, la période d’observation est dépassée, et qu’il est venu le moment d’emprunter la voie de la fermeté pour que l’accord soit respecté.

Le Président de la République a réitéré, qu’il est temps de clarifier, non seulement le contenu de l’article 35 de l’accord, mais encore d’appliquer le régime de sanctions applicables retenues à titre des mesures préventives ou coercitives pour sécuriser les villes et permettre au processus électoral de se mettre progressivement en place.